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 Les douze fées de la Planche-des-Belles-Filles

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Les douze fées de la Planche-des-Belles-Filles Empty
MessageSujet: Les douze fées de la Planche-des-Belles-Filles   Les douze fées de la Planche-des-Belles-Filles Icon_minitime25.05.08 13:50

Il y a plus de cent ans, dans les chaumières de la Comté vosgienne, de Faucogney à Melisey, de Servance à Champagney, les villageois se réunissaient le soir avec grand plaisir pour la veillée. Assises en demi-cercle autour de l'âtre, les femmes filaient la laine, brodaient, cousaient tandis que les hommes devisaient en fumant la pipe.

On raconte que bien des maisons des hameaux tranquilles des Granges, de la Rochotte, du Clairmont, etc... recevaient après dix heures la visite de jeunes filles aux yeux rieurs et empreints d'une infinie bonté. Leurs visages aux traits réguliers étaient auréolés par de longs cheveux d'or, soyeux et bouclés naturellement. De taille fine, gracieuses et gentilles, elles paraissaient des êtres d'exception. Entrant discrètement toujours deux par deux, elles s'asseyaient à l'écart sur les sièges qu'on leur réservait. La légende précise bien sûr, qu'elles ne fréquentaient que les familles paisibles et charitables, chez lesquelles tout passant - tout vagabond même - était accueilli fraternellement.

Elles s'habillaient comme les villageoises de la contrée, mais de toute leur personne émanait un charme, un attrait indéfinissables. Elles étaient douze, toutes semblables et il était difficile de les distinguer. Leur nom et leur résidence étaient inconnus, on supposait seulement qu'elles étaient fées. Elles égayaient les longues soirées de leurs voix douces et harmonieuses.

Observateur et finaud, le vieux Joseph expliquait en patois :

-" Elles doivent être toutes jumelles; cependant selon que l'une ou l'autre est présente, l'ambiance est différente. A leur conversation, à leur réaction, je peux les reconnaître. L'une sait conter avec talent, l'autre chante à merveille, une troisième n'a pas sa pareille pour filer la quenouille, une quatrième encore sait distraire avec des blagues à se tordre... L'une connaît toutes les recettes de la parfaite cuisinière et l'autre, les tisanes, les remèdes utilisant les plantes médicinales ".

Si quelque participant se montrait trop curieux sur leur origine, elles savaient éluder les questions ou s'éclipsaient rapidement. Aussi évitait-on de les interroger à ce sujet et l'énigme restait entière. On chuchotait qu'elles affectionnaient les ballons vosgiens, l'air vif et les hauts sapins de la montagne.

Habituellement, si la réunion s'était déroulée sans incident, elles prenaient congé de leurs hôtes en les saluant de quelques inclinaisons de tête, quand les douze coups de minuit s'égrenaient au clocher voisin. Nombreux furent ceux qui proposaient de les accompagner à leur logis. Elles refusaient invariablement, les remerciant de leur prévenance et s'éloignaient dans la nuit. On sentait qu'il leur était désagréable que l'on insistât.

Or un soir de novembre obscur et sans lune, un bûcheron curieux voulant connaître leur mystérieux refuge, les suivit à distance en se cachant derrière les haies, taillis, et troncs d'arbres. Elles gagnèrent la vallée du Rahin, la remontèrent jusqu'en aval des cascades au nord de Plancher-les-Mines, pour gravir ensuite le versant abrupt et boisé de la Planche-des- Belles- Filles. Au sommet, les deux fées qui avaient participé à la veillée, disparurent comme par enchantement, chacune dans un arbre. Fourbu mais satisfait, se réjouissant intérieure- ment de son exploit, notre gaillard redescendit au hameau qu'il rejoignit au matin.

Ces dames apprirent bien vite que deux d'entre elles avaient été suivies. Leur vengeance prompte et impitoyable ne tarda pas. Deux jours plus tard, l'indiscret bûcheron fit une chute de plusieurs mètres qui lui fut fatale. Au village chacun interpréta cet accident malencontreux comme une punition des fées, que le plaisantin avait voulu mystifier. Cet hiver-là, méfiantes, elles n'assistèrent plus aux veillées dans la vallée.

Au printemps suivant, alors qu'on célébrait le mariage de la douce Éléonore dans la région de Melisey, deux charmantes jouvencelles se joignirent aux invités. C'étaient les fées dé la Planche-des- Belles- Filles. Au cours des précédentes soirées, elles avaient sympathisé avec la jeune épousée discrète, bien élevée, estimée de tous, qui leur avait sans doute glissé à l'oreille:

-" Comme cela me ferait plaisir si vous pouviez venir à ma noce! "

Rayonnantes de simplicité et de naturel, elles avaient revêtu d'élégantes robes, longues et chatoyantes, de soie aux tons pastel, couleur de l'aube. Au cou et dans leur chevelure étincelaient des brillants semblables à de grosses gouttes de rosée. Elles enchantèrent l'assistance par leurs compliments originaux, leurs contes et refrains divertissants. Vers le soir, les participants les virent s'éloigner à regret.

Mais avant de partir, elles sortirent des branchettes de sapin toutes pareilles, de leur panier en fine dentelle d'osier, orné de fraîches campanules. Elles les remirent aux nouveaux mariés et à chaque demoiselle d'honneur en cadeau de mariage symbolique. Cela fit sourire bien des convives. Etaient-elles vraiment fées ? Ne pouvaient-elles utiliser leur baguette magique pour offrir des cadeaux plus importants ?

***

Les filles d'honneur firent peu de cas de leur présent qu'elles jetèrent ou perdirent sur le chemin du retour. Par contre les époux conservèrent précieusement les leurs en souvenir et comme gage de la bonté des fées. Quelle ne fut pas leur surprise le lendemain matin en constatant que les deux rameaux de sapin étaient devenus deux branchettes d'or !

Apprenant ce prodige, les jeunes étourdies regrettèrent fort d'avoir méprisé leur petit cadeau. Elles essayèrent de le retrouver, refaisant tout le trajet parcouru le soir. Hélas! ce fut en vain.
Ces sapins d'or furent le meilleur présage pour le jeune couple qui vécut de longues années de bonheur .

***

Deux ans plus tard il fêtait le baptême d'un petit François. Au dessert, deux admirables visiteuses drapées de voiles vaporeux frappèrent à la porte. Évidemment c'étaient deux fées descendues de la Planche-des-Belles-Filles, toujours semblables et enjouées. Avec empressement, on les reçut. Elles s'extasièrent devant le bébé joufflu et lui sourirent. Le soir, après le repas qu'elles animèrent dans la joie, de leur corbeille d'osier toujours joliment parée, elles retirèrent trois sachets faits de feuilles de gentiane assemblées, garnis de dragées bleutées, pointillées de rose, rappelant les oeufs fragiles de certains oiselets.

Elles les offrirent avec grâce l'un à la maman, le deuxième à son mari et le dernier au bébé rose :

- " Voici notre cadeau de baptême. Ce sont des dragées, mais un peu spéciales, des dragées-remèdes. Nous vous conseillons de déguster ces friandises lorsque vous aurez un malaise ou serez sérieusement malades. Vous recouvrerez aussitôt la santé."

Comblée, Eléonore remercia vivement et s'empressa de mettre en sécurité ces dragées miraculeuses, tandis que les fées prenaient congé selon leur coutume, en s'inclinant légèrement.

Plus tard dans la famille, on apprécia les bonbons magiques... ; aussi le petit François ne connut jamais la maladie jusqu'à son adolescence et grandit dans une maison heureuse.
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