Anne Givaudan - Rupture1 - sur le suicide

Dans la plupart des cas, les dirigeants religieux affirment qu‘aucune orientation ne suscite de tels actes. Ce sont des fanatiques, qui interprètent au pied de la lettre certaines expressions contenues dans les livres et non de simples adeptes.

Même s’ils pensent agir « au nom de Dieu » sous l’emprise de gourous malsains et si leur « ignorance » peut atténuer leur peine, ils sont responsables.

Une fois de « l’autre côté », ils sont pris en charge pour surmonter les traumatismes de leur mort violente mais toujours en fonction de leur évolution morale et des motivations qui ont provoqué leur geste. Car, en plus de la violence provoquée sur leur périsprit, ils doivent assumer la responsabilité de la mort des victimes. Sans compter que ces dernières ou des membres de leur famille peuvent devenir des obsesseurs chargés de haine.

En ce qui concerne les investigateurs de ces actes terroristes, leur dette envers les lois divines est beaucoup plus grave. Après s’être désincarnés, ils subiront des souffrances inimaginables dans le Monde Spirituel (direction le seuil, d’office…), suivies d’incarnations d’expiation plus ou moins douloureuses qui pourront s’étaler sur des siècles.

Pour les victimes des attentats, ça n’est pas la mort qu’ils ont subi mais la vie qu’ils ont vécue qui sera prise en compte. Un homme de bien qui meurt dans un attentat, va rapidement surmonter le traumatisme et s’adapter avec facilité à la vie spirituelle.

Les gourous investigateurs de mal et les fanatiques ne risquent pas de se retrouver au paradis puisqu’au même titre que l’enfer, il n’existe pas. Le paradis n’est qu’un concept, aussi. Par contre, ils vont aller directement au seuil. Mais un seuil bien pire que celui de Nosso Lar…

Des siècles d’expiation pour les changer, ça ne semble pas de trop. Car, il est certain que ces esprits ne vont pas changer en une seule incarnation ! Ils seront tenus à l’écart, et physiquement et moralement, de façon à ne plus manipuler les « naïfs » et à comprendre le sens de la Vie. On peut donc envisager l’asile (avec aliénation totale), la prison à vie (au cachot) au fin fond d’un pays aux lois plus que strictes, une paralysie complète de corps avec mutisme et surdité…

En ce qui concerne les fanatiques « victimes » des gourous. Ils seront obligés de vivre une multitude de réincarnations très brèves. En effet, il leur faudra reconstituer leur périsprit en « charpie ». S’ils devaient se réincarner pour une vie à durée « normale », ils auraient trop de handicaps et physiques et moraux à subir d’un seul coup. Donc, à chaque petites réincarnations, ils bénéficieront de l’amour (le grand remède) de leurs parents de circonstance et leur état, petit à petit pourra s’améliorer avant d’envisager une réincarnation plus longue.

Les femmes, qui malgré plusieurs tentatives, n’arrivent jamais à mettre à terme une grossesse (suite à des avortements provoqués dans d’autres vies, par exemple) sont les candidates idéales pour recevoir ce genre d’Esprits. Elle acceptent ces épreuves comme expiation, d’une part, et dans le but d’aider leur prochain, d’autre part.

En ce qui concerne les victimes d’attentats, libre à eux de devenir ou non des obsesseurs. Ils agiront en fonction de leur propre évolution. Et ils peuvent tout aussi bien aider les leurs ensuite comme esprits protecteurs.

L'attitude à adpoter ?

Pour ces personnes, à moins qu’elles fassent partie de l’entourage proche, je pense qu’il faut agir « normalement ». Quand on a de la compassion, on en a pour tout le monde. On ne cherche pas à savoir ce qui s’est passé lorsque l’on croise une personne en fauteuil roulant, par exemple. Qu’elle ait eu un accident de voiture ou qu’elle soit née comme ça, la première pensée qui vient à l’esprit c’est l’envie de lui dire « bon courage, je suis avec toi ».

Si on connaissait les fautes commises dans les vies antérieures par les gens handicapés, aliénés, emprisonné, etc. on ne serait certainement pas aussi généreux en prières et autres gentillesses.

L’attitude « normale » consiste à être soi-même, à les considérer au même titre que nous-même et ne pas hésiter à les remettre en place si leur comportement ou leurs propos sont inadaptés. Au même titre, nous devons prendre en compte tout ce qui est positif comme pour n’importe quel incarné. Il ne faut jamais oublié qu’une fois endormies, ces personnes recouvrent toutes leurs capacités.

Pour les FIV, tu l’auras bien compris. Il s’agit aussi d’un « empêchement » dû à des avortements dans les vies antérieures mais probablement ceux effectués par les « faiseuses d’anges ». D’une manière positive, on est en droit de penser que ces femmes participent aussi au progrès de l’humanité. En acceptant ces FIV, elles permettent aux chercheurs de faire évoluer la science.

En ce qui concerne les « non pères », ils étaient probablement des femmes à ces mêmes époques pratiquant les mêmes activités.

Pour le Livre des Esprits : il fait partie des livres de base de l'enseignement spirite. Malheureusement, il ne donne pas vraiment d'exemples concrets car il incite à réfléchir par soi-même. Cependant, comme tu l'as vu, Allan Kardec quelques fois donnent des informations complémentaires.

A plus tard.

Comme dit plus haut, quelques fois, la récidive du suicide devant les soucis est devenue une seconde nature. Il suffirait de réfléchir et de se renseigner sur ce qui est dit dans les religions, les philosophies pour que l’individu comprenne le bien fondé de rester en vie.

La conséquence du suicide à répétition est la réincarnations avec de graves handicaps mentaux et/ou physiques. Cette épreuve, qui en fait est une thérapie, a pour effet « d’endormir » le libre arbitre. Elle empêche l’individu de se tuer une nouvelle fois. Dans l’incapacité physique ou mentale d’agir par lui-même, il bénéficie ainsi d’une protection contre le suicide.

Cependant, tous les individus souffrants de ces handicaps ne sont pas obligatoirement des suicidés récidivistes. Ces épreuves peuvent avoir d’autres origines telles le vice et le crime.

Heureusement, il existe d’autres mesures thérapeutiques comme l’éducation des guides spirituels à ces incarnés. Ils les aident à s’accommoder à leur existence et à comprendre que pour évoluer et être heureux, vivre est nécessaire.

L’amour est peut-être la thérapie la plus efficace. Nous rencontrons tous des êtres plus avancés que nous. Très souvent, ils renoncent à des incarnations sereines méritées ou des périodes dans l’au-delà dans des sphères élevées, pour accompagner ces individus en tant que parents affectueux et vigilants.

A plus tard